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TRUCS ET ASTUCES

TRUCS ET ASTUCES 💡

Quelles sont les meilleures conditions pour planter de la laitue ?

Variétés adaptées : choisissez des variétés de laitues adaptées à la saison et aux conditions climatiques de votre région. Certaines variétés tolèrent mieux la chaleur comme la batavia VERDANA ou l’Iceberg KOKILA, tandis que d’autres préfèrent les climats plus frais telles que la batavia BLONDE DE PARIS TYPE KEFA ou la feuille de chêne CALIBRI.

Ensoleillement : la laitue aime le soleil, mais elle peut également bénéficier d’un ombrage partiel dans les régions aux rayons intenses. Protégez-la des brûlures solaires surtout au stade pépinière (ombrière), et maintenez une température du sol agréable.

Sol : le sol doit être bien drainé et riche en matière organique. La laitue préfère un sol légèrement acide à neutre (pH compris entre 6 et 7). Si le sol est trop compact ou pauvre en matière organique, vous pouvez envisager d’ajouter du compost ou d’autres amendements organiques pour améliorer sa texture et sa fertilité.

Arrosage : la laitue a besoin d’un arrosage régulier pour maintenir le sol constamment humide, mais pas détrempé. L’irrigation goutte à goutte peut être une méthode efficace pour fournir une irrigation précise tout en évitant de mouiller excessivement les feuilles, ce qui peut favoriser le développement de maladies fongiques.

Protection phytosanitaire : surveillez les ravageurs courants tels que les limaces, les escargots, les pucerons et les chenilles. Utilisez des méthodes de lutte intégrée contre les ravageurs pour minimiser les dommages. De plus, assurez-vous de surveiller les signes de maladies fongiques telles que la pourriture des racines ou la moisissure blanche, et prenez des mesures préventives telles que la rotation des cultures pour réduire le risque de maladies.

ZOOM SUR UNE MALADIE 🚨

Zoom sur une maladie : ZYMV (Zucchini yellow mosaic virus)

Le ZYMV est un virus transmis par les pucerons qui affecte les Cucurbitacées, notamment les courgettes et les concombres.

Comment reconnaître la maladie ?

Éclaircissement au niveau des nervures des feuilles, jaunissement, mosaïque.
Déformation des nouvelles feuilles.
Arrêt ou ralentissement de la croissance de la plante (entre-nœuds plus courts).
Déformation et décoloration des fruits.

Quelles sont les moyens de prévention ?

Utilisation de variétés tolérantes (pour les courgettes telles que ALIENOR, METEOR, KOUBERA, SUPER AYA, SUPER NADITA, etc., et pour les concombres ROMEO, TANAGA, ICARE).
Protéger les jeunes plants et les pépinières avec des voiles de protection.
Respecter la rotation des cultures et éviter de planter des cucurbitacées à proximité d’un lieu déjà contaminé par le ZYMV.
Désherber soigneusement les parcelles et leurs abords afin d’éliminer les sources de virus et/ou de vecteurs.
Éliminer les premières plantes infectées pour éviter la propagation de la maladie.
La lutte chimique contre les vecteurs (pucerons) n’est pas efficace pour contrôler cette virose.

IDÉE REÇUE 🌱

Idée Reçue : le nombre de graines de gombo à mettre par poquet

Il est courant de voir les producteurs de gombo mettre jusqu’à quatre graines par poquet lors du semis. Ce reflexe s’explique par l’assurance que recherche le producteur. En mettant plus de graines par poquet il pense avoir plus de chance d’avoir une germination.

Chez TECHNISEM, nous recommandons aux producteurs d’utiliser une à deux graines au maximum par poquet, car nos semences présentent un haut taux de germination, sont pelliculées avec un biostimulant et possèdent une génétique les rendant robustes. Ainsi, le producteur économise de la semence (ce qui lui permet de semer une plus grande surface) et réduit la compétition entre les plants de gombo qui, quand ils sont semés trop densément, voient leur rendement décroitre.

Exemple de Semis Recommandé:

Déposez 1 graine par poquet.
Tous les 4 poquets, mettez 2 graines.
Lorsque les graines ne germent pas dans certains poquets, repiquez-y les plants supplémentaires.

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ZOOM SUR UN RAVAGEUR

Les mouches des cucurbitacées 🪰

Il y a un an, nous avons abordé la question de ce ravageur principalement présent à Madagascar et en Afrique. 📍
Il s’agit d’une mouche qui dépose ses œufs dans l’épiderme des jeunes fruits, puis les larves se développent en consommant l’intérieur du fruit, le rendant inconsommable.❌

Indice 👇
• Les jeunes fruits se déforment.
• La zone où les œufs ont été déposés devient brune, se ramollit et se creuse.
• En ouvrant le fruit, on peut observer la présence de larves en train de se nourrir.

Mesures préventives ✅
• Utilisation de pièges jaunes adhésifs ou de pièges à phéromones, ainsi que l’application d’insecticides au moment de la nouaison.
• Pratiquer un labour superficiel dans les cultures.

Avez-vous, vous aussi des astuces pour éviter ce ravageur ? 🤔